L’ORIGINE

HISTOIRE

La culture de la vigne est très ancienne à Puyméras. Elle fait partie intégrante de l’histoire du village et de ses habitants.

En 1930, la coopérative La Comtadine Dauphinoise voit le jour. À l’époque, le Conseil d’Administration comportait 12 personnes, dont les familles fondatrices de la Cave La Comtadine : le président Tildin Bouquet, le secrétaire Joseph Arlaud, les vice-présidents Léoppold Girard et Joseph Vincent, le trésorier Zelma Murey et les membres père Albert Gerbaud, Gustave Cevret, Aristide Imbert, Germain Richaud, Ernest Sauvan, Victor Teste, François Rigaud.

Bien des années plus tard, la cave, aujourd’hui appelée Cave La Comtadine, est composée principalement des descendants des créateurs de la cave originelle. Ce sont 220 familles qui cultivent leurs vignes sur les terres de leurs ancêtres. Le vignoble de la Cave La Comtadine s’étend sur plus de 1300 hectares répartis sur 20 communes du Vaucluse et de la Drôme Provençale. La cave a pris le nom de Comtadine en 1989, pour revendiquer son appartenance à la région du Comtat Venaissin.

Depuis sa création, notre cave a connu une évolution significative, en quantité et en qualité. De moins de 5 000 hectolitres la première année, notre cave produit environ 55 000 hectolitres chaque année dont 80 % sont revendiqués en Appellation d’Origine Protégée. Cette augmentation de la production s’est accompagnée d’une politique d’investissement pour respecter la qualité de nos raisins et produire ainsi des vins de qualité.
Photo place village PuymérasPremier producteur de la région, la Cave La Comtadine a joué un rôle essentiel dans l’obtention de l’Appellation Côtes du Rhône pour les communes de Puyméras, Faucon, Saint-Romain en Viennois en janvier 1970, puis pour Mérindol les Oliviers et Mollans sur Ouvèze en juillet 1973. Ces cinq communes se sont ensuite regroupées pour demander l’accession en « Villages communal » sous la dénomination Puyméras. Cette appellation a vu le jour avec le millésime 2004 après plus de 20 ans de procédures administratives pour faire reconnaître la qualité des vins issus de ces terroirs.

VILLAGE

 

Le nom de notre village a subi bien des évolutions avant de se stabiliser. En 1228, nous trouvons “Castrum de Podio Almeracii”, “Castrum” désignant un village fortifié, “podium”, mot latin qui signifie hauteur ou lieu élevé. A cette époque en effet, l’insécurité poussait villes et villages à se réfugier sur les hauteurs. Notre petite commune était donc déjà un camp élevé, appellation conservée dans le préfixe “Puy”. Le nom “Almeracii” est celui d’une puissante famille du pays. En 1378, on trouve “Pue Almeras”, en 1551, “Puymeiras” et enfin “Puyméras” en 1556.

 


Puyméras était anciennement entouré de remparts. Si vous vous y promenez, vous en remarquerez quelques traces, notamment sous les “barris” où subsistent une tour ronde et le portail de Sabrun, ancienne porte d’entrée voûtée donnant sur la Grand Rue. Plus à l’ouest, et perdus dans les ronciers, les vestiges d’une autre tour marquent la limite du village qui était autrefois plus étendu qu’aujourd’hui. Dans la Grand Rue, le petit oratoire du XIXème en gypserie a longtemps abrité Notre Dame la Brune, une de ces “vierges noires”, statue de bois brun ancienne, exposée maintenant à l’église du village. Les deux fontaines, âmes du village, avec leur lavoir ancestral sont admirables. Elles ont inspiré de nombreux peintres et photographes.Puyméras, petit village de 624 habitants à 350 mètres d’altitude, est fier de ses origines. Avec ses 1400 hectares de vigne, il capitalise encore aujourd’hui et plus que jamais sur la passion et le travail de la vigne.

Eau qui coule dans une fontaine